This is your life and it's ending one minute at a time.

Invité

♣ Abraham River Wallis ♣

YOUR SHEETS PLEASE

ÂGE vingt-six ans.
NATIONALITÉ américain.
ORIGINES irlandaise.
JOB barman dans un bar miteux
ÉTAT CIVIL ça dépend des jours.
MON GROUPE fight club.
VUE SUR LE MONDE une gigantesque sphère immergé d'être superficiel.
VUE SUR VOTRE VIE c'est un énorme sandwich de merde et chaque jour j'en mange un autre morceau.
BUT DANS LA VIE retirer toute cette merde de ma vie et la rendre meilleure.
ET DIEU DANS TOUT CELA il doit probablement se retourner dans sa tombe.
EN UN MOT VOTRE VIE médiocre.

Je suis chômeur à plein temps, mes journées sont beaucoup trop courtes

PSEUDO misguidedghosts
AGE dix-neuf ans
AVIS SUR LE FO' This is your life and it's ending one minute at a time. 463111

JOURS DE PRÉSENCE 4 jours sur 7
CODE DU REGLEMENT Oh mon Dieu, Ils ont tué Kenny!
CREDITS ICONS/AVATARS/SIGNS mg ; ruptured monster
PRENOM-NOM DE L'AVATAR Garrett Hedlund

Invité

THIS IS YOUR LIFE

Il ne restait plus beaucoup de client dans le bar, à vrai dire, il n’en restait que deux. Deux gros balourds de style Arnold Schwarzenegger, mais un peu moins gonflé. Ils n’avaient pas cessés de boire de la soirée et en redemandaient encore. «Écoute mec, je crois que t’en as eu assez et puis le bar ferme dans même pas dix minutes. Tout ce que tu devrais faire en ce moment c’est de te préparer à partir.» À voir la réaction du mec, je crains qu’il est bien prit mon conseil. Tout le comptoir vibra lorsque celui envers qui mon message était destiné se leva et frappa de toutes ses forces son poing contre le bois couleur acajou. «Qu’est-ce que t’as dis enfoiré!?» Je le regardais, insipide. Il ne me faisait pas peur, mais alors là, pas du tout. Serviette en main, je continuais d’essuyer le verre brulant sortant tout droit du lave-vaisselle. Son ami ne prit pas grand temps à intervenir. «Arrête ça, il en vaut pas la peine. Tu te défoulera ce soir.» Je n’écoutais plus vraiment ce qu’il disait puisque de toute façon, tout ce qui me préoccupait l’esprit était de foutre le camp de ce bar miteux le plus rapidement possible et pour ça, il fallait que ces deux mecs quittent sur le champ. «Je ne rigolais pas tout à l’heure quand je t’ai dis de te grouiller le derrière et sortir d’ici.» Est-ce que je le cherchais? Peut-être un peu, mais je n’avais rien à perdre. À nouveau, Donkey Kong se releva de son tabouret et se pencha vers l’avant pour m’en coller une, mais son ami vint à nouveau l’interrompre. «Tu sais quoi espèce d’enfoiré, on se reverra à la fermeture, au sous-sol et tu vas voir de quoi je me chauffe.» «Bordel, mais ta gueule Mike.» Il se relâcha de l’emprise de son ami et me jeta un de ces regards qui ne prédisait rien de bon. Il marmonna quelques trucs du genre les nouveaux sont les bienvenus et je vais me faire une joie de t’initier. Je n’avais aucune idée de ce qu’il parlait, mais je ne m’en préoccupai pas pour autant. Après tout, ce n’était pas la première fois qu’un gars complètement bourré me fixait dans son horaire pour m’éclater la gueule. Ce n’était qu’une routine pour moi. Quelques minutes plus tard, les lumières éteintes, les portes fermées à double tours, j’étais finalement prêt à rentrer à la maison. Je fis que quelques pas puis le balèze de tout à l’heure sortie de nulle part et ce fut l’obscurité totale.

«Ahh tu te réveil enfin.» Je commençais tout doucement à reprendre conscience, je voyais trouble et ça bourdonnais dans mes oreilles. J’observais tout autour de moi l’endroit où je me situais et ça ne me disait absolument rien, peut-être à cause du faible éclairage. Les deux hommes du bar étaient placés devant moi en plus d’une dizaine de mec m’étant inconnu. «Je vois que t’as amené ta troupe pour me péter la gueule, tes gonflés à l’air?» Il s’esclaffa avant de prendre mes cheveux et me tirer la tête vers l’arrière. «Tu sais que t’es un petit rigolo. Je vais être gentil avec toi et te donner l’opportunité de rester et te battre ou partir… comme un lâche.» Je me levai avec un peu de difficulté de la chaise sur laquelle j’étais assis et fit craquer mes jointures. «Si c’est absolument ce que tu veux.» Un sourire satisfait et remplis de confiance s’était installé sur les lèvres de mon adversaire. Après deux ans à avoir travaillé dans ce bar, jamais je n’avais pris conscience des activités qui s’y produisait la nuit.