MACKENZIE, BALLAD OF THE BIG MACHINE (uc.)

Invité

♣ MACKENZIE FRANKLIN ♣

YOUR SHEETS PLEASE

ÂGE 22 yo.
NATIONALITÉ Américaine.
ORIGINES Italienne.
JOB Gogo danseuse.
ÉTAT CIVIL Solitaire.
MON GROUPE (à voir si elle peut faire partie des bitches ?)
VUE SUR LE MONDE Parfois, il vaut mieux fermer les yeux.
VUE SUR VOTRE VIE Un véritable échec.
BUT DANS LA VIE Si seulement elle en avait un.
ET DIEU DANS TOUT CELA Oui bah, il est mignon quoi...
EN UN MOT VOTRE VIE Chaos.

THIS IS YOUR LIFE

2007, J'ai sentis mon ventre se tordre sous la déception. J'avais la gorgé nouée et pourtant, malgré cette sensation de suffoquement qui me coupait le souffle, je ne parvenais pas à verser une seule larme. Peut-être n'en avais-je pas la force. Heather, de ses lèvres grises et puantes d'alcool, m'intima de partir sans me retourner avant de dévier son regard au dessus de mon épaule. Elle n'osait pas croiser mes iris, je le savais, de toute façon elle n'avait jamais été très courageuse. Ces mots, se furent les derniers qu'elle échangea avec moi. Je repris mon sac à main qui avait chuté sur le sol lorsqu'elle avait ouvert la porte, lentement. J'ai serré lance de cuir contre ma poitrine palpitante, les paupières en feu. Il n'y avait rien à ajouter. Il n'y avait rien à ajouter alors j'ai tourné les talons et je me suis éloignée vers ma voiture sans demander mon reste, sans la blâmer, sans crier, sans pleurer, sans même lui poser de questions sur son rejet. Certes, Heather avait promis. Mais ma mère n'avait jamais réussi à tenir de promesses.

2002,Je suis une erreur, comme beaucoup d'enfants avant moi. J'ose prétendre que je n'ai rien demander à personne, pas pour que quelqu'un vienne s'apitoyer sur mon sort ou me tendre son épaule. Non, seulement parce que c'est vrai. Si j'avais eut mon mot à dire, alors je ne serais jamais née. Si j'avais seulement pu donner mon avis, ce professeur n'aurait jamais entretenu de liaison avec sa jeune élève de dix-sept ans. Si j'avais pu donner mon avis, cette adolescente dans la fleur de l'âge, promue à un avenir plus honorable encore que celui auquel ma naissance l'a condamné, ne serait jamais tombée enceinte. Si j'avais pu donner mon avis, peut-être que ma mère n'aurait pas été fichu à la porte par ses parents que je hais plus que mon être aujourd'hui, trop puritains pour cautionner une telle entrave à leurs idéaux. Si j'avais pu donner mon avis, peut-être ma mère n'aurait-elle pas passé sa vie derrière la vitre de cette station de service immonde. Elle aurait ainsi rangé sa bouteille d'alcool au placard au lieu de la vider d'une traite. Peut-être alors que je serais bel et bien née, au sein d'une famille unie et épanouie, de celles qui m'ont accueillis durant mon adolescence. Mais la réalité malheureusement, est toute autre...
Je ne blâmerais jamais ma mère pour ce qu'elle a fait. Ce n'est pas mon rôle, et je sais que malgré nos années où nous n'étions que deux et sans soucis notoire, je suis le plus grand malheur de sa vie, autant qu'une bénédiction, à vrai dire. Nous vivions à Dallas, dans ces quartiers où personne de censé n'aurait osé poser le pied, de jour comme de nuit. Durant sept ans, j'avais côtoyé ces trottoirs jonchés de détritus, ces odeurs de poubelles, ces sans-abris sur le bord des maisons, ces enfants peut-être un peu trop violents pour être sains. J'étais violente, moi aussi. Je me souviens avoir balancé la trottinette que ma mère avait récupéré d'une collègue sur la tête d'un adolescent qui avait osé traiter celle-ci de putain. Je lui avais ouvert le crâne. J'avais douze ans, je ne savais pas encore qu'elle avait vraiment vendu son corps, et plus d'une fois. Pour m'offrir la dite trottinette, en partie. Elle m'avait giflé lorsqu'un agent m'avait déposé chez moi, après un long sermon. Elle avait ensuite explosé en sanglots quand je lui avais expliqué le pourquoi du comment j'avais fendu la gueule d'un gosse. Je savais que ma mère craquait chaque jour un peu plus. Je savais aussi qu'elle buvait beaucoup trop. Parfois, elle se réveillait dans son vomi. Elle n'avait pas le temps de nettoyer les dégâts parce qu'elle commençait son boulot à la station à six heures. Je passais alors derrière elle avec une éponge, et je frottais les coussins de notre canapé en pleurant, parce que c'était dégoutant et que je ne supportais plus cette odeur de vomi dont le tissu fleuris était imprégné.
C'est d'ailleurs à l'aube de mes treize ans que Matvei est entré dans nos vies. C'était un russe au chômage, il tenait son petit trafic de marijuana au sud de la ville et se contentait de ce qu'il amassait pour vivre. Il n'amassait pas grand chose à vrai dire. En fait, il ne pouvait à peine subsister de ses magouilles, alors il s'était installé chez nous. Il vivait au crochet de ma mère, c'est à cet instant d'ailleurs que j'avais commencé à dormir sur le canapé. Il ne m'aimait pas, il était même grossier et parfois violent avec moi. Je me souviens qu'une fois, j'avais renversé un verre de lait sur un sachet qui devait valoir plusieurs centaines de dollars, malencontreusement. Je n'avais pas idée de la valeur de ce vulgaire sachet, mais son poing contre ma joue, sec et rude, m'avait clairement fait comprendre qu'il aurait pu nous offrir un mois ou deux de pizzas. J'avais à la place gardé un œuf sur ma pommette droite pendant deux longues semaines où ma mère, aveuglée par l'amour, avait refusé une quelconque explication à cela. Elle n'était pas dupe, j'étais consciente qu'elle savait que mon beau-père me violentait. Seulement, elle préférait ne rien voir plutôt que de passer ses nuits d'hiver dans un lit vide et froid de chaleur masculine. Ce n'est qu'un an plus tard que l'assistante social de mon école, alertée par ce coquart qui auréolait mon œil, avait décidé de prévenir les services sociaux. Je me sentais en danger. J'avais vieilli, je devais avoisiner le mètre soixante-quinze pour un bonnet C, et les œillades lubriques de Matvei se faisait de plus en plus inquiétante chaque jour que mon corps se transformait. Et pourtant, malgré cela, je ne souhaitais pas quitter ma mère, ni mon quartier. Néanmoins la conclusion s'était vite imposée à moi, une adolescente de quatorze ans ne pouvait évoluer dans un environnement malsain, entre une mère alcoolique et un beau-père violent et pervers. C'est pourquoi j'ai bouclé à contre-cœur mes valises un beau matin, afin de quitter cette vie qui était la mienne depuis toujours. Je restais silencieuse face à la joie de mon beau-père, préférant humidifier de mes larmes mon oreiller lorsque la nuit venait. Ma mère aussi restait silencieuse. Pourtant je savais que lorsqu'elle passait des heures sous la douche le soir, ce n'était en aucun cas à cause de sa toilette. Alors le jour de mon départ, avant que je ne m'engouffre dans cette voiture qui me conduirait loin d'eux, elle m'avait serré contre sa poitrine, et avait proféré cette promesse dans un murmure tandis que ses doigts parcouraient mes jours noyées.

« On se retrouvera ma belle, je changerai, et je ferais tout pour te récupérer. »

Je suis chômeur à plein temps, mes journées sont beaucoup trop courtes

PSEUDO Tim.
AGE Quinze ans messieurs-dames '-'
AVIS SUR LE FO' Il est mimignon MACKENZIE, BALLAD OF THE BIG MACHINE (uc.) 184109

JOURS DE PRÉSENCE Variable, vous parlez à un ministre MACKENZIE, BALLAD OF THE BIG MACHINE (uc.) 213276

CODE DU REGLEMENT .
CREDITS ICONS/AVATARS/SIGNS Beatnik Beast.
PRENOM-NOM DE L'AVATAR Lara stone.

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Les chevilles ca va ?
Bienvenue

BIENVENUE (:

Invité

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MACKENZIE, BALLAD OF THE BIG MACHINE (uc.) 720128

Invité

je te croirais sur parole alors =D x)
Bienvenue encore (:

tim, comme dans sth ? j'espère que oui MACKENZIE, BALLAD OF THE BIG MACHINE (uc.) 184109

sinon, je veux tout de suite un lien : c'est lara quoi MACKENZIE, BALLAD OF THE BIG MACHINE (uc.) 754843

(eh oui, mon fantasme féminin*out*)

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MACKENZIE, BALLAD OF THE BIG MACHINE (uc.) 987887

*serre tim dans ses bras*
je suis contente que tu sois là MACKENZIE, BALLAD OF THE BIG MACHINE (uc.) 966366

MESSAGES : 49 ARRIVEE : 15/07/2010

Bienvenue

moi aussi j'ai le droit à un lien juste pour Lara? MACKENZIE, BALLAD OF THE BIG MACHINE (uc.) 213276

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lara stone, l'une des plus belles models avec ses dents du bonheur I love you

beauté multiplié par 4 par l'ava de BB
bienvenue I love you

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Animal a écrit:: lara stone, l'une des plus belles models avec ses dents du bonheur
beauté multiplié par 4 par l'ava de BB
bienvenue

+1000

BIENVENUE I love you

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Skyler Spark a écrit:: *serre tim dans ses bras*
je suis contente que tu sois là

Bienvenue sur le forum, bonne continuation pour ta fiche Smile

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Pas de nouvelle, je supprime