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 "would you be there with me?"

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Camille H. Gruen
Camille H. Gruen

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"would you be there with me?" Vide
MessageSujet: "would you be there with me?"   "would you be there with me?" Icon_minitimeJeu 22 Juil - 19:42

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« L'irrationalité d'une chose n'est pas un argument contre son existence, plutôt une condition d'être » FRIEDRICH NIETZCHE



Nouvelle journée, nouveaux évènements, après tout, n'est-ce pas ça la vie ? Une suite d'évènement sans fin qui nous aime jusqu'à aujourd'hui & qui nous amènera jusqu'à demain. Après avec un peu de chance on peut tomber sur un concentrée d'évènements heureux, seulement il faut être réaliste, le contraire à plus de chance de se produire. Plongeant mon regard dans celui de la délicieuse serveuse du Starbucks Coffee, je souriais tout en récupérant ma commande. Un café à 8h du soir juste avant la fermeture. Quoi de plus normal ? Un bon remontant avant de commencer la deuxième partie de ma journée, sortant dans la rue j'attrapais une cigarette que je portais à mes lèvres après l'avoir allumée. M'amusant comme un gamin je me dirigeais vers les quartiers peu fréquentables dans la ville tout en regardant la fumée de cigarette s'envoler & disparaître dans la noirceur du ciel étoilé. Ma première journée était terminé, celle en temps que Jacob Hannigan en tout cas, mon éditeur n'était absolument pas au courant du fait que ce soit un pseudonyme, il pensait que je m'appelais réellement Jacob Hannigan & il faut avouer qu'au départ nos conversations auraient pu être marrante pour un spectateur. Lui ne cessant de m'appeler & moi en face de lui qui ne comprenait pas de quoi il parlait & ne revenant pas à la réalité quand il criait Jacob. Pourquoi Jacob ? Après tout je m'appelais Camille. Il me fallait toujours plusieurs minutes pour comprendre le problème & j'en rigolais à chaque fois. Cependant cela n'avait raison d'être aujourd'hui, que l'on appelle un Camille ou un Jacob, je me retournais à chaque fois. Habitude tout simplement. En tout cas la journée d'aujourd'hui n'avait eu qu'une seule raison d'être jusqu'à-là, parler de chiffre & encore de chiffre, voir comment se vendait mon dernier livre, s'il plaisait ou non. Et surtout s'il nous rapportait de l'argent. Car, il n'y a que cela qui compte finalement, l'argent. Soupirant une autre bouffée de cigarette, je rigolais silencieusement & commençais à jouer le rythme de la batterie avec mes mains, comme s'il y en avait vraiment une en face de moi. J'avais l'air d'un imbécile mais, dans cette partie de la ville, ça n'avait aucune importance, j'avais l'air beaucoup moins stupide & fou que la plupart des gens. Finissant mon café & le jetant dans une poubelle au coin de la rue, je rentrais dans le bar pour commencer la deuxième partie de ma journée. Au revoir Jacob, bonjour Camille, le seul des deux qui existe réellement.

« … I'll do it anywhere but here ... » Les derniers accords de ma chanson raisonnèrent durant quelques secondes dans la pièce, comme si elle était suspendu dans les airs. Puis le bruit des conversations reprit le dessus, ne s'étant jamais arrêté durant le temps où je jouais. Les gens ici n'en avaient rien à faire de ce qui pouvait se passer autour d'eux. Les uns buvaient pour oublier leurs problèmes, les autres se demandaient comment ils étaient arrivés ici avant de se rappeler que c'était le jour où ils retrouvaient la même prostituée que d'habitude. Los Angeles dans toutes sa splendeur. Cette chanson était la dernière que je jouais comme d'habitude, la seule qui était de moi parmi toutes les reprises mais, cela n'avait guère d'importance puisque personnes n'écoutaient. Rangeant ma guitare dans son étui, je rejoignis le bar en traversant la foule, il n'y avait pas énormément de monde ce soir, moins que d'habitude en tout cas. Mais, le bruit était toujours aussi important, les verres qui se posaient violemment sur le comptoir du bar, les hommes qui beuglaient haut & fort pour avoir un nouveau verre ou tout simplement pour appeler unes des rares filles qui se trouvaient dans la salle. Ce spectacle pittoresque avait toujours tendance à me faire rire, c'était plus fort que moi. Alors avec un petit sourire sur les lèvres, je m'appuyais le dos sur le comptoir pour pouvoir observer les gens qui se trouvaient dans la salle. Pour la plupart il s'agissait d'habitué, ils devaient passer plus de temps ici que chez eux ou à travailler. Puis une tête se démarqua des autres, une que j'avais déjà vu mais, sûrement pas ici. Différentes des autres ? Oui, il s'agissait déjà d'une fille et rien que le fait qu'elle ne soit pas du sexe masculin en faisait un être différent dans ce bar. Mais, c'est surtout parce que je la connaissais, elle travaillait dans une librairie que je fréquentais régulièrement. C'était une vraie librairie, pas un petit stand de livres à côté d'écrans de télé & d'un rayon de CD. Me déplaçant de siège en siège jusqu'à être à côté d'elle, je la regardais pendant quelques secondes, elle fixait un point imaginaire devant elle. « Un whisky s'il vous plaît. », souriant au barman qui avait l'habitude de me voir, je me retournais de nouveau vers la jeune femme. « Et est-ce que je peux t'offrir un verre ? » Oui oui, normalement on doit vouvoyer les personnes que l'on ne connait pas vraiment, je savais seulement qu'elle s'appelait Jules & qu'elle travaillait dans une librairie mais, que l'on vouvoie quelqu'un ou qu'on le tutoie, cela ne change pas grand chose. Et puis même si nous ne nous connaissions pas vraiment, je l'aimais bien. Cela fait complètement stupide dit comme ça. Enfin, il restait maintenant à voir si elle acceptait mon invitation à boire un verre.
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Jules Walden
Jules Walden

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MessageSujet: Re: "would you be there with me?"   "would you be there with me?" Icon_minitimeVen 23 Juil - 19:34


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« L'Orient est l'Orient, l'Occident est l'Occident et, jamais, ces deux mondes ne parviendront à se comprendre. »
KIPLING

Le chemin pouvait parfois tracer des bienfaits dignes des plus grands aspects de paix possible, et d’autres chemins ne faisaient qu’emprunter un avis fortement contraire. La route de l’existence humaine ne se rythme pas seulement qu’à marcher droit devant en levant le visage. Non, la route n’est ni plus ni moins que le cercle perpétuel de la vie semé d’embuches, de conséquences, de douleurs, et de rires, de combats qu’il faut savoir combattre de front sans se cacher derrière ses peurs. Bien plus difficile à dire qu’à faire pour certains qui ne se contente que de leur propre soucis, tandis que d’autres bien plus centrés autour des autres ne cessent de se concentrer sur la protection qu’autrui leur apporte. Tout pouvait être une question de doutes et d’hésitations ou encore de douleurs et de souvenirs facétieux ; ou alors au contraire d’incompréhension. Dans le cas actuel de la situation, ses deux élèves issus de la même année semblait bel et bien ne pas vaciller sous l’intensité de leurs regards intense et catégorique - et ce de manière respective -. L’un semblait s’interroger sur la suite que prendrait la tournure des évènements quand à l’autre il restait fidèle a ses habitudes coutumières qui consistaient à dévoiler un visage stoïque et dépourvues de toutes émotions. Ces dernières, la Walden n’en connaissait plus la signification depuis fort longtemps et cela n’est pas près de changer dans l’immédiat. Les souffrances savaient de toutes les façons possibles et inimaginables faire grandir l’humain. Dans un sens la théorie du parcours du combattant de Zola avait eu son illustration, et l’identité de Jules le dépeignait à merveille. Son passé représentait présentement la période la plus fatidique à son existence. Le remord avait gagné du terrain et la difficulté dont elle avait dû faire preuve pour s’en sortir peignait assez bien la comparaison du philosophe ayant couché sur papier l’œuvre de « Germinal ». Zola prétendait que si l’horreur de la vie se traduisait dans chaque vie et que malgré tout l’espoir et la force de s’en sortir persistait, alors l’individu peu importe son rang, son appartenance ou sa divergence faisait de lui un mur de pierre. La pierre était un mot qui scié plus ou moins à cette muse silencieuse qu’on qualifiait la plupart du temps de mystérieuse ou encore d’ermite. La solitude ne l’effrayait aucunement et peu importe les dires des gens sur sa personne, rien ne retenait son attention. L’attention, est une des caractéristiques qui reflétait son intérêt pour une personne autre que ses pensées propres, ses compagnes de toujours. Jules ne laissait jamais rien paraitre de lui-même, au grand damne de certains qui désiraient tant savoir d’une amnésique.

Savoir sans savoir, ou savoir pour ne pas savoir ? Une bien lourde interrogation pour un être aliéné par son antérieur de jeunesse. Ses prunelles aussi claires que l’écorce d’un arbre vinrent se poser sur les mains de l’homme lui faisant face. Ce dernier aux teintes bourru et veillait par le temps la toisait d’un regard paternel et calme à la fois. « Alors ma belle, pourquoi est ce que tu es là aujourd’hui ? C’est ton jour de congé non ? ». La voix quotidienne de son patron lui esquissa un malheureux sourire de ses lèvres légèrement rose. S’accoudant au comptoir, l’américaine secoua son visage puis reprit sur une voix neutre. « Pas grands choses, j’attend que le temps passe. ». « Tu devrais te reposer Jules, travaillait c’est bien mais un peu de repos ne te ferais pas de mal, ma belle ! ». Lui avait dit le propriétaire du commerce de nuit sur une inquiétude protectrice. Elle le soupçonnait d’ailleurs de connaitre son père, une affirmation qu’elle n’avait jamais mit sur le tapis avec son patron, qu’elle appréciait grandement malgré ces inquiétudes inutiles. Plaçant un verre devant elle, le vieux ronchon lui versa un peu de whisky et la considérant d’une œillade familiale reprit le cours de son activité pour ce soir là. Main droite autour de son verre, elle écoutait la musique au rythme de ses nombreuses pensées, un domaine elle ne faisait qu’exceller ces derniers temps. Puis la voix tonitruante du chanteur présenta les membres du groupes un à un et pour autant, la brunette n’y prêta guère attention, plus cerné par sa conscience facétieuse. « Et est-ce que je peux t'offrir un verre ? ». Cette voix bien que survenue de nulle part la mena directement à reconnaitre l’identité d’une personne qu’elle connaissait bien. Elle se tourna vers lui, une expression réprobatrice sur ses traits. Le jeune homme qui prétendait s’appeler Jacob Hannigan, était en réalité connu sous l’appellation de Camille Gruen. Autant dansant sur n’importe quel pied ! La méfiance était devenu son allier principal depuis sa sortie du coma. Jules se redressa quelque peu et le toisa d’un air légèrement ostentatoire. « Tout dépend celui qui l’invite à boire un verre ?! Est ce celui qui est connu pour son talent inné en écriture et qui se nomme Jacob ou bien est ce Camille qui joue dans les bars ? ». Avait elle répliquée d’un ton impassible mais maitresse d’elle-même. La libraire fronça les sourcils le temps d’une minute, saisit son sac qu’elle mit en bandoulière et glissa un billet sur le comptoir afin de payer le verre qu’elle avait consommé.


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Camille H. Gruen
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MessageSujet: Re: "would you be there with me?"   "would you be there with me?" Icon_minitimeDim 25 Juil - 1:45

L'être humain est une machine, un vieux truc qu'on a inventé un jour & qui finalement est devenu incompréhensible pour les nouvelles générations. On ne se comprend plus aujourd'hui, c'est comme ça, on entend chaque jour quelque chose de complètement délirant à la télé, quelque chose qu'on pensait qu'il était impossible de faire. Et puis la science est arrivée, on dépense chaque année des milliards de dollars pour trouver de nouveaux remèdes contre X maladie, à trouver la raison du pourquoi du comment, comprendre comment le cerveau fonctionne, on veut tout comprendre, tout savoir sur tout, c'est comme ça. Savoir nous donne un sentiment de sécurité parce qu'on pense pouvoir maitriser la situation alors que finalement, on maîtrise que dalle. L'inconnu fait peur, c'est normal après tout, parce qu'au final on ne sait pas comment ça pourrait se finir. Seulement la vie est courte, on ne peut rien faire si ce n'est de la vivre, qu'on est des regrets ou non vers la fin n'a pas de grandes importances, on ne peut pas revenir en arrière alors, ne cherchez pas à comprendre comment fonctionne telle ou telle chose, vivez & puis c'est tout. Profitez tant que vous en avez l'occasion. C'est ce que je fais, j'ai de la chance cependant, tous le monde ne réussit pas à gagner facilement sa vie en faisant ce qu'il aime, la plupart des gens galèrent toute leur vie dans un boulot qu'ils ne supportent pas, oui j'ai de la chance mais, je le sais. C'est assez étrange de dire que l'on doit profiter de la vie, la vivre pleinement alors qu'on se cache derrière un pseudonyme stupide … Il faut le reconnaître, c'est même étrange L'explication du pourquoi du comment ? Non ça ne sert à rien, il ne faut pas chercher à comprendre, disons simplement qu'avoir une vie tranquille en temps qu'écrivain & une autre en temps que musicien est plus simple que d'avoir ces deux passions dans une même vie. C'est stupide car, cela revient au même mais, quand mon éditeur critique l'écrivain, il critique Jacob & non Camille. Il y a deux parties en moi, Jacob l'écrivain & Camille le musicien, les deux sont moi, ils sont Camille de toute façon mais, j'aime assez l'idée de les séparer. C'était rassurant en quelque sorte & l'on a toujours besoin de l'être.

Observant la jeune femme à côté de moi, j'attendis qu'elle accepte ou non ma proposition, je l'avais vu de nombreuses fois, puisque j'étais souvent dans la librairie où elle travaillait, elle n'était pas loin de ma maison d'édition. Et puis j'avais prit l'étrange habitude d'y passer même si je n'avais aucun livre à acheter, juste pour la voir. Je l'appréciais, enfin elle m'avait l'air plutôt gentille, c'était ce qui était ressortit de notre première discussion. Seulement la deuxième n'arriva jamais car, quelque temps après elle était devenue assez étrange & j'avais eu beaucoup moins l'occasion de la croiser. Lui offrir un verre était donc l'occasion parfaite pour essayait d'entamer une deuxième conversation, seulement peu de temps après ma proposition, je pus voir à la tête de la jeune femme qu'il y avait peu de chance que sa réponse soit oui. « Tout dépend celui qui l’invite à boire un verre ?! Est ce celui qui est connu pour son talent inné en écriture et qui se nomme Jacob ou bien est ce Camille qui joue dans les bars ? » Ouïe, ça fait mal ça. Mes yeux ne purent s'empêcher de la fixer & surtout de s'ouvrir en grand … Jacob, Camille, elle savait que cela ne faisait qu'une seule personne. Mais, bien sûr que je suis stupide, je m'étais présenté à elle en temps que Jacob la première fois que j'étais venu à la librairie. Soupirant lentement, elle avait l'air déterminé, attrapant son sac elle sortit un billet pour payer le verre vide devant elle, j'en profitais pour attraper mon verre de whisky & en boire une petite gorgée. Gardant mon verre à la main, je me levais rapidement avant qu'elle ne parte & me mit juste devant elle avant qu'elle ne puisse pas partir avant de me contourner & à ce moment-là je ferais en sorte de bouger en même temps qu'elle pour qu'elle ne puisse pas sortir pour l'instant. « Tu préfères que ce soit lequel des deux ? » Un rire cristallin s'échappa de ma gorge, j'essayais tant bien que mal de la faire sourire mais, cela ne marchait guère il fallait l'avouer. Mon rire d'ailleurs s'arrêta bien rapidement quand je la vis ne pas réagir, levant les yeux au ciel, je le posais sur elle de nouveau. Je bus une nouvelle gorgée de ma boisson & cherchais en même temps ce que je pouvais lui dire car, il était bien trop stupide qu'elle m'évite simplement pour ça. « La plupart des gens voudraient savoir le fin mot de l'histoire, toi non apparemment ? Tu as toutes les raisons du monde d'être méfiante cependant, c'est même normal. » Je lui affichais un sourire angélique espérant qu'elle change d'avis & qu'elle décide de me laisser au moins la chance de m'expliquer, c'était d'autant plus important qu'elle était probablement la seule à savoir que Jacob n'existait pas & qu'il s'agissait de moi en faite.
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Jules Walden
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MessageSujet: Re: "would you be there with me?"   "would you be there with me?" Icon_minitimeDim 25 Juil - 19:34

On n’oubliait tellement la valeur du temps, qu’une fois trop effacé on omettait de mentionner les rencontres qui le constitue. Rien est bien pire que d’occulter son passé, cette vie antérieur qui autrefois faisait de vous un enfant, un innocent face à la dure réalité de vie, un ange plein de grâce et volonté sans faille - ou presque -. Les rencontres faites aux abords de votre existence formaient toutes votre futur et vos piliers de sureté pour la confiance. La confiance. Voilà un sentiment bien grand mais si petit à la fois. Précieuse et malicieuse elle savait se montrer traitre envers son porteur tout comme la vie pouvait se refléter injuste face à un honnête homme. Et pourtant au travers de l’âge des années passées à se questionner sur la notion de confiance, seul le dramaturge Corneille avait réussit à y juxtaposé une infime petite question existentielle. « Et si la flamme d’une bougie venait à s’éteindre, oseriez vous rester seul à seul avec vous-même dans le noir ? ». Certains hommes vous certifierons quoi qu’ils en coutent que la lumière rassurante d’une bougie leur est égale, tandis que d’autres plus véridique envers eux ne prononcerons aucune paroles et garderons le silence. La réalité de cette comparaison imagée répond au faite ultime que l’homme a peur de lui-même, de sa propre personne, de son ombre la plus noire. Rare étant les cas, la théorie de Corneille fut vérifier au cours des siècles que très peu de fois au cours de l’histoire. Mais c’était sans compter sur la présence de la facétieuse amnésique. Cette dernière bien trop fataliste au gout de certains avait finit par soumettre sa mémoire a cette thèse dont elle n’eu aucun mal pour avouer qu’elle avait peur de sa personne et que l’obscurité lui rappelait de douloureux souvenirs. Des bribes qui cependant avaient été apaisé par la présence de son cercle d’amis proches. Julia - de son vrai prénom - n’aimait pas particulièrement ouvrir les conversations ou bien allez vers autrui un sourire ballant et hypocrite sur les lèvres ; et son accident de voiture n’avait en rien arrangé les choses.

« Tu préfères que ce soit lequel des deux ? ». Le rire cristallin du blond se fit entendre malgré la musique de fond et les cris tonitruants qui obscurcissaient le commerce de nuit. Jules quand à elle se contenta de arquer un sourcil, une expression ironiquement amusé sur ses traits versatiles. Peu importe lequel des deux, elle ne pouvait se permettre d’avoir confiance en une personne qui avait deux identités, elle qui ne se souvenait même plus de son passé. La méfiance guettait chacun de ses actes et de ses pensées. Son sac en bandoulière mit sur son épaule, elle déposa un billet pour payer sa consommation, bien déterminée à sortir du bar qu’elle fréquentait depuis un temps maintenant. Elle se leva rapidement, tandis que l’artiste se tenait désormais devant elle, son verre de whisky à la main. La brune aux reflets d’écorce, soupira quelques instants avec lassitude. Croisant les bras, elle comprit très vite que le dénommé Camille semblait ne pas avoir terminé de répliquer. « La plupart des gens voudraient savoir le fin mot de l'histoire, toi non apparemment ? Tu as toutes les raisons du monde d'être méfiante cependant, c'est même normal. ». Avait il poursuivit en la considérant d’un sourire qui se voulait angélique mais qui n’eut aucun effet chez elle, du moins ce n’est pas ce sourire qui inversa la donne, mais seulement les termes qu’il avait employés. Ces derniers avaient suffit à la convaincre. Elle croisa les bras et haussa les épaules. « Toutes les personnes ne se ressemblent pas alors, et toutes ces personnes on des histoires propres à elle-même. Et ne croit pas que ton sourire en coin est un argument pour me convaincre. Les mots l’ont fait sans problèmes. ». Jules secoua négativement la tête et un sourire moqueur se dessina aux bordures de ses lèvres. Elle contourna son voisin aux multiples facettes et reprit sa place au comptoir du bar. « Alors, quel est le fin mot de l’histoire ? ». Elle fronça légèrement les yeux, tout en essayant de réfléchir à d’éventuelles possibilités, mais peut être qu’elle était loin du compte après tout ?
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Camille H. Gruen
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MessageSujet: Re: "would you be there with me?"   "would you be there with me?" Icon_minitimeMar 27 Juil - 21:17

Nous sommes tous différents, certaines personnes s'ouvrent facilement aux autres alors que d'autres n'ont confiance en personne si ce n'est ceux qu'ils aiment. Les exemples des différences des êtres humains sont infinis, il y a une infinité de possibilité, de chose qui caractérise quelqu'un & qui fait qu'il soit ce qu'il est. C'est ça la diversité, c'est ça qui fait que des affinités se nouent & se dénouent, que des gens évoluent alors que d'autres restent ce qu'ils ont toujours été. Les gens réagissent différemment face aux différentes situations qui arrivent, s'ils voient quelqu'un se faire agresser dans la rue, X personne ira porter secours à la victime & ira immédiatement avertir la police alors que la personne Y elle ne bougera pas le petit doigt & s'enfuira car, la peur a prit possession de ses intestins & l'empêche littéralement de faire un pas en avant pour l'aider, seul la fuite lui est possible. Voilà, c'est ça qui fait le monde, c'est cette diversité, c'est le fait que personne ne soit identique, même les jumeaux qui sont en apparences pareils, se révèlent être l'inverse de l'autre. Seulement là, il s'agissait d'un événement unique, personne n'avait jamais fait le lien entre moi & Jacob Hannigan, même mon frère ne le savait pas, s'il était au courant que je gagnais bien ma vie c'était uniquement parce qu'il croyait que j'avais replongé dans le milieu de la drogue, ce qui m'avait d'ailleurs valu plusieurs fois des reproches & des sous-entendus. Mon éditeur était encore moins au courant de ça puisque tous les contrats que nous avions passé étaient sous le nom de Jacob Hannigan & non sous celui de Camille Gruen. Et voilà que la seule femme capable de faire le rapprochement se pointait. Il n'était pas très malin de m'être présenté en temps que Jacob Hannigan, c'est vrai & je reconnais ce tord mais, ce n'était pas la première fois que je le faisais. A chaque fois qu'un de mes livres venaient de sortir & que je voulais tâter le terrain pour savoir s'il s'était bien vendu dans les différentes librairies de la ville, je me présentais là-bas en temps que l'écrivain. Les gens étaient d'un coup beaucoup plus chaleureux même si étonnaient par mon jeune âge, ils n'en disaient rien & me donnaient toujours les chiffres accompagnés généralement par de grands sourires, hypocrites parfois certes mais, de grands sourires quand même. Et puis, il faut être réaliste également, quel était le pourcentage de chance que sur la dizaine de librairie au courant de ce détail, il y en ai une qui fréquente également les bars miteux & surtout CE bar miteux. Le chiffre est composé de plusieurs zéros après la virgule et elle même se trouve derrière un zéro, pour vous dire. « Toutes les personnes ne se ressemblent pas alors, et toutes ces personnes on des histoires propres à elle-même. Et ne croit pas que ton sourire en coin est un argument pour me convaincre. Les mots l’ont fait sans problèmes. » Un rire s'échappa et se perdit dans le bruit de la foule présente puis, il disparut comme mon sourire. Elle était restée, maintenant il fallait que je lui donne des explications normalement. Seulement je cherchais les bons mots, ceux qui seraient capable d'expliquer la situation & le pourquoi du comment, y en avaient-ils ? J'en doute car, aucun ne me vint à l'esprit. Impossible d'utiliser des mots pour se justifier alors qu'on en utilise des milliers pour écrire un livre, pathétique.

L'observant bouger pour s'assoir de nouveau sur le tabouret qu'elle venait juste de quitter, je fis de même en espérant trouver les mots qui auraient le plus d'impacts. Je me retrouvais de nouveau en face d'elle, buvant une dernière gorgée de ma boisson ambrée, cela me donnait encore quelques secondes de répits. « Alors, quel est le fin mot de l’histoire ? » Une petite mimique apparu sur son visage, si elle n'avait pas les réponses qu'elle désirait elle repartirait, elle pourrait dire à tout le monde la vérité or ce n'était pas quelque chose que je désirais, j'aimais le fait d'être tranquille dans ma petite vie, d'avoir une vie parallèle en plus de celle-ci. Et surtout, elle continuerait à m'éviter alors que j'avais apprécié notre première conversation & comme il y avait de grande chance pour que j'aime la troisième. La deuxième n'aurait rien de plaisante puisque c'était celle-ci, celle où je devais lui donner une explication. Restant ainsi, un silence s'installa alors que mon cerveau fonctionnait à cent à l'heure. Mes neurones avaient beau cherché, rien ne me venait à l'esprit, je lâchais un petit soupire de mécontentement & fixais la jeune femme qui commençait sans doute à s'impatienter. « As-tu lu mon premier livre ? Celui avec le gamin qui a une enfance pourrie parce que son père est schizophrène & alcoolique & que sa mère s'est cassé quand il est jeune ? C'est mon histoire, c'est mon enfance. Certes la fin est différente, je ne trouve pas le bonheur grâce à une magnifique jeune femme qui m'aidera à oublier mon passé. Mais, le début est identique. » J'étais en train de me confier à une fille qui n'en avait certainement rien à faire de tout ce que je lui disais, elle était d'ailleurs une des rares personnes à connaître mon passé, il est tellement plus simple de se confier à un inconnu, il ne peut vous juger réellement car, il ne vous connait qu'à travers ce que vous lui racontez. Finissant mon verre, je le reposais bruyamment sur le comptoir, mes paroles n'expliquaient en rien pourquoi il y avait un Camille & un Jacob. Désireux d'en finir avec des explications inutiles, je repris plus faiblement. « Il n'y a pas de Jacob, seulement Camille mais, c'est plus simple de se cacher derrière une autre identité. Personne ne connait mon histoire comme ça, les gens pensent connaître Jacob mais, ils ne penseront jamais connaître le gars qui joue dans des bars pourris le soir. » Voilà tout était dit, je m'étais expliqué sans détour mais, avec difficulté. Ma voix était devenue de plus en plus faible, se confier à un inconnu ou à un ami c'est se confier finalement & c'est toujours dur. Peut-être moins avec un inconnu mais, ça reste difficile ou en tout cas bizarre. Me retournant de nouveau vers le bar, je commandais un autre verre.
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