Animal
AVATAR : Keira (domino's style) PSEUDO : FS MESSAGES : 2 ARRIVEE : 18/08/2010
| Sujet: ANIMAL ♣ THE RE-RUN Mer 18 Aoû - 2:52 | |
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♣ ANIMAL ♣
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ÂGE 24 ans NATIONALITÉ Irlandaise ORIGINES Américaine JOB Taxidriver ÉTAT CIVIL Célibataire MON GROUPE Fight Club VUE SUR LE MONDE Une gigantesque fausse sceptique où pullulent les merdes appelées 'être humains'. VUE SUR VOTRE VIE Une succession d'erreurs, de faux pas, de conneries et puis enfin, quand j'ai bien touché le fond ... la rédemption. BUT DANS LA VIE Survivre. ET DIEU DANS TOUT CELA Dieu ? Vous voulez que je vous dise ? C'est comme le Père Noël, les licornes, les éléphants roses, l'amour, la fidélité, l'orgasme "seventh sky"... un putain de mythe. C'est le mec assis pénard dans son fauteuil qui te regarde te vautrer dans la merde et t'y retourner six fois en se marrant et en buvant un scotch bien sec. EN UN MOT VOTRE VIE Orgie.
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Animal
AVATAR : Keira (domino's style) PSEUDO : FS MESSAGES : 2 ARRIVEE : 18/08/2010
| Sujet: Re: ANIMAL ♣ THE RE-RUN Mer 18 Aoû - 2:52 | |
| “Choisir la vie, choisir un boulot, choisir une carrière, choisir une famille, choisir une putain de télé à la con, choisir des machines à laver, des bagnoles, des platines laser, des ouvres boites électroniques. Choisir la santé, un faible taux de cholestérol et une bonne mutuelle, choisir les prêts à taux fixes, choisir son petit pavillon, choisir ses amis. Choisir son survet’ et le sac qui va avec, choisir son canapé avec les deux fauteuils, le tout à crédit avec un choix de tissu de merde, choisir de bricoler le dimanche matin en s’interrogeant sur le sens de sa vie choisir de s’affaler sur ce putain de canapé et se lobotomiser au jeux télé en se bourrant de McDo. Choisir de pourrir à l’hospice et de finir en se pissant dessus dans la misère en réalisant qu’on fait honte aux enfants niqués de la tête qu’on a pondu pour qu’ils prennent le relais. Choisir son avenir, choisir la vie. Pourquoi je ferais une chose pareille ? J’ai choisi de pas choisir la vie, j’ai choisi autre chose. Les raisons ? Y’a pas de raison. On n’a pas besoin de raison quand on a l’héroïne.”
A ce moment précis de mon existence, je pensais avoir tout vu, tout vécu dans ma chienne de vie. Je fixais ce foutu ciel noir qui semblait me narguer avec ses foutues étoiles, le dos bousillé contre l'asphalte glacé et le corps presque entièrement dénudé. Je lâchais prise, j'abandonnais, mon corps, mes forces, mon être tout entier étaient en train de capituler, vous y croyez vous ? Moi, abandonner ? C'était la meilleure. Mais je n'étais pas la même que celle d'aujourd'hui cette fois-là, j'étais encore cette pathétique junkie qui vendait son corps au premier mec venu, en manque et ayant assez d'argent pour tirer son coup. J'aurais fait n'importe quoi pour un petit coup de seringue, un rail ou même un joint dégueulasse. Mais dégueulasse, ce mec-là l'était plus encore. J'en avais vu défiler des désaxés, des mal foutus, des mal baisés en trois ans de "carrière" mais je vous jure que lui, il remportait avec beaucoup d'aisance la palme de la pire pourriture que j'avais jamais rencontré. J'en étais malade rien qu'à le regarder. Tout de lui me révulsait : son air pervers, le filet de bave qui lui coulait de ses lèvres, sa chemise entrouverte, sa main droite déboutonnant son pantalon miteux avec précipitation, et l'autre plaquée sur ma bouche, l'appuyant tellement fort que je la sentais se broyer contre mes dents. Je voulais le mordre, lui arracher sa chair mais sa peau dégoutante était pareille à un tas de viande avarié. Sa puanteur était démultipliée, c'était j'imagine, la situation qui faisait accroître mes sens, leur faisant attendre leur paroxysme. Le pire, je crois, c'était ses yeux plongés dans les miens. On pouvait y lire l'excitation, l'avidité et de la démence à l'état pur. Ce détraqué voulait me voir souffrir et supplier, c'était comme ça qu'il prenait son pied. Mais je ne voulais pas lui donner ce plaisir, j'ai lutté à m'en briser les phalanges sur ses pommettes de petit cadre quadragénaire à la con. J'ai frappé aussi fort que mon petit être frêle en manque de came me le permettait, puis une fois épuisée, ce fut à son tour. Il m'a pas épargné non plus ce salaud, couvrant le visage et le corps dont dépendait mon commerce de coups de poings et de pieds. Et je ne pouvais rien faire d'autre que l'insulter, encore et encore, inlassablement, crachant des flots de sang par la même occasion. Bordel, qu'est ce que je détestais ce goût de fer rouillé mêlé aux effluves de la drogue ! C'était le goût de mon sang perverti. Et c'est à ce moment-là, que j'ai fini par capituler, qu'il m'a fait taire avec sa main cradasse et que j'ai fixé le ciel, déconnectée. Autant qu'il finisse vite, qu'il se vide vite, me disais-je. Tant que pouvais rentrer chez moi vivante pour me pourrir les veines un peu plus, j'en avais plus rien à foutre. Mais il n'est pas allé jusqu'au bout. Il n'a pas pu, parce que la seconde d'après, la rue s'était emplie d'un bruit d'os brisé et j'ai vu sa mâchoire se décaler de deux centimètres facile. Un mec, que j'avais du mal à voir, était en train de tabasser le type avec une telle aisance sauvage qu'on aurait pu dire que c'était beau si l'on ne voyait pas tout ce sang et ces dents gicler de tous les côtés. Puis le silence est revenu et mon 'sauveur' s'est approché de moi, déposant une lourde veste sur mes épaules dénudées. Dans un jet de lumière furtif, j'ai vu son visage. Ces yeux-là, on ne pouvait pas les oublier. J'ai pris la main qu'il me tendait, une main chaleureuse que je me suis promis de ne jamais lâcher, et je l'ai suivi sans un mot. Et pour la première fois de ma vie, j'ai cru au destin, aux miracles et à la rédemption. Ouais, toutes ces conneries pour cul-bénits, c'était ce que représentait Crash Durden à mes yeux.
Après avoir passé mes nuits à écumer les rues pour vendre mon corps contre une poignée de dollars, j'avais enfin pu trouver un autre but dans ma vie. Lequel ? Celui de gérer le Fight Club et m'y défouler chaque mardi, jeudi et samedi soir. Prendre les coups et les donner. Saigner et faire saigner. Quoi de meilleure pour une âme aussi esquintée, bousillée que la mienne ?
Dernière édition par Animal le Jeu 2 Sep - 0:57, édité 1 fois |
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Crash B. Durden MR OIZO — Gentlemen, you can’t fight in here! This is the War Room!
AVATAR : RYAN(MONHOMME)GOSLING PSEUDO : IRISHWEASLEY CREDITS : LA MOCHE ♥ PLAYLIST : FAKE BLOOD ─ FIX YOUR ACCENT MESSAGES : 170 ARRIVEE : 16/03/2010 AGE : 104
─ HIT ME ─◊ PROFESSION : : Esclave d'une vie◊ LOVE YOUR ENNEMIES: ◊ KILL YOUR FRIENDS:
| Sujet: Re: ANIMAL ♣ THE RE-RUN Mer 18 Aoû - 2:59 | |
| Rebienvenue mi amor Bonne continuation pour ta fiche et nous verrons avec l'autre Animal. Te quiero (?) |
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Carl J. Hyde
AVATAR : Russell Crowe PSEUDO : carl MESSAGES : 76 ARRIVEE : 14/08/2010
| Sujet: Re: ANIMAL ♣ THE RE-RUN Mer 18 Aoû - 3:08 | |
| Bienvenue x) Ou re-bienvenue à toi. Bref, bonne chance *___* |
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P. Jack Devine UNDERWORLD'S QUEEN ♕ I Am Jack's Medulla Oblongata.
AVATAR : KIRSTEN DUNST. PSEUDO : DOOMSDAY | MRS. GLENISTER. CREDITS : © prom queen - buildings - peak77. PLAYLIST : ♕ TEGAN and SARA - Living Room. MESSAGES : 64 ARRIVEE : 19/07/2010 AGE : 30
─ HIT ME ─◊ PROFESSION : : ♕ CHASSEUSE.◊ LOVE YOUR ENNEMIES: ◊ KILL YOUR FRIENDS:
| Sujet: Re: ANIMAL ♣ THE RE-RUN Mer 18 Aoû - 12:45 | |
| Re-Bienvenue ! |
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| Sujet: Re: ANIMAL ♣ THE RE-RUN | |
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